Refondation des urgences : la médecine libérale insultée
L’UMESPE-CSMF organise les 1ers Etats Généraux de la médecine spécialisée (8H30/17H30) ayant pour thème : « vers un projet pour la médecine spécialisée » à la Maison de la Chimie.
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À problème durable, solution éphémère ? Après le départ de neuf médecins généralistes en deux ans à Pontarlier (Doubs), Stéphane Attal, élu URPS et Président de Les Généralistes-CSMF en Bourgogne-Franche Comté a eu l’idée de lancer un cabinet médical éphémère dans la commune. L’établissement ouvrait ses portes lundi 2 octobre. Le Généraliste
Paris, 11 oct 2017 (AFP) L’hôpital sert aujourd’hui de support à l’organisation de téléconsultations au profit des résidents de six maisons de retraites du département de l’Essone en mettant à disposition ses médecins. Mais il profite également de ce service lorsque certaines spécialités ne sont pas représentées dans son établissement (dermatologie, neurologie…) grâce à un partenariat avec le centre hospitalier sud-francilien. La téléconsultation « n’est pas LA solution pour lutter contre les déserts médicaux, mais un des éléments pour faciliter le suivi des patients » , partage le président du premier syndicat de médecins libéraux (CSMF), Jean-Paul Ortiz. « Il faut assouplir les règles et sortir des phases expérimentales ». Reste à savoir l’enveloppe que le gouvernement est prêt à mettre sur la table pour permettre son essor. « On est très en retard sur le sujet, or le danger est que la télémédecine ne soit pas financée par la solidarité nationale (Sécurité sociale), et tombe dans les mains des organismes complémentaires » , de plus en plus nombreux sur ce marché, met en garde Jean-Paul Ortiz.
Paris, 11 oct 2017 (AFP) – Doublement des maisons de santé, développement de la télémédecine, délégation de tâches entre professionnels… Le gouvernement présente son plan de lutte contre les déserts médicaux. « J’ai placé la question de l’accès aux soins au rang de mes priorités », a redit mercredi, devant l’Assemblée, la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Le gouvernement entend doubler le nombre de ces structures (910 en mars 2017) et développer les centres de santé (où travaillent des salariés), en leur consacrant 400 millions d’euros sur le quinquennat. Au développement des maisons de santé s’ajoutera ainsi celui de la télémédecine ou encore des « pratiques avancées entre professionnels » (infirmiers réalisant des actes médicaux par exemple). Les médecins hospitaliers ou libéraux devraient également pouvoir se détacher « dans les zones désertifiées ».
PARIS, 12 octobre 2017 (APMnews) – Le Cnom estime que la politique gouvernementale de lutte contre les déserts médicaux doit s’inspirer des conclusions de son Atlas annuel de la démographie médicale.Le Cnom a également déclaré « inefficaces les zonages des déserts médicaux par les agences régionales de santé (ARS) et les mesures associées notamment dans la précédente convention médicale » . « Aujourd’hui la réponse aux déserts médicaux ne se situe plus dans le quantitatif mais dans le qualitatif », a abondé le Dr Patrick Bouet président du Cnom. « L’accès aux soins se joue au niveau des territoires par la formation et par une politique de démocratie en santé. Nous sommes ouverts au dialogue qui est en train de se reconstruire avec le ministère de la santé ».
Paris, 12 oct 2017 (AFP) – Pour lutter contre les déserts médicaux, « les bonnes solutions » restent à trouver, a prévenu jeudi l’Ordre des médecins, invitant le gouvernement à ne pas reproduire les erreurs de ses prédécesseurs, à la veille de la présentation d’un plan pour l’accès aux soins.
La ministre de la Santé propose un catalogue de solutions. Développement des maisons de santé, de la télémédecine, révision des aides financières… L’idée est de redonner la main aux territoires qui pourront piocher dans ce catalogue de mesures selon leurs besoins. Surtout, la ministre veut desserrer les verrous administratifs, réglementaires et financiers qui empêchent les initiatives locales. Elle a aussi prévu un suivi et une évaluation des mesures. Est également envisagé, conformément à la promesse d’Emmanuel Macron, le doublement des maisons de santé pluridisciplinaires « Cela ne doit pas être l’unique solution pour faire travailler les gens ensemble. Il faut être imaginatif, simplifier les choses et redonner de la souplesse aux acteurs du territoire », insiste Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). L’Opinion
PARIS, 13 octobre 2017 (APMnews) – Le premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, ont lancé vendredi un comité de pilotage ministériel et nommé 3 délégués à l’accès aux soins pour piloter le plan afin de « renforcer l’accès territorial aux soins » composé de 20 mesures dans 4 axes.
CHALUS (Haute-Vienne), 13 octobre 2017 (APMnews) – Le premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, ont annoncé vendredi un plan pour « renforcer l’accès territorial aux soins ».Le plan est décliné selon 4 « priorités » : « renforcer l’offre de soins », « mettre en oeuvre la révolution numérique en santé » , « favoriser une meilleure organisation des professions de santé » et « faire confiance aux acteurs des territoires pour construire des projets et innover ». Ces priorités sont déclinées en 20 mesures, dont certaines figurent d’ores et déjà dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2018, note-t-on. Edouard Philippe a précisé que 200 millions d’euros seraient consacrés sur 5 ans au déploiement des aides conventionnelles. « En parallèle, le nombre de zones éligibles à cette aide sera élargi, et passera de 7% à 18% du territoire », a-t-il ajouté. Afin de favoriser le cumul emploi/retraite des médecins, le plafond de revenu annuel en-deçà duquel ils peuvent demander à être dispenser de cotiser au régime Prestation complémentaire vieillesse va être relevé de 11.500 à 40.000 €. Plusieurs mesures concernent les différents statuts de médecin : création de postes « d’assistants partagés » entre la ville et l’hôpital, généralisation du contrat de « médecin adjoint » aux zones sous-denses, souscription à un seul régime de sécurité sociale pour les médecins en exercice mixte. Le gouvernement mise également sur les stages ambulatoires en revalorisant l’indemnité des maîtres de stage en zones sous-denses et en ouvrant les stages à toutes les spécialités « avec des financements associés ».
Le plan vise également à permettre de développer les coopérations entre les professionnels de santé. Ainsi, le dispositif Asalée dans lequel des infirmières libérales suivent des patients chroniques va être « pérennisé d’ici fin 2017 » et « de nouvelles infirmières Asalée vont être déployées dans les zones sous-denses ». En outre, les infirmières qui seront diplômées à partir de 2018 en « pratiques avancées » seront « reconnues par des rémunérations spécifiques ».
Le volet sur la santé numérique rappelle le principe de « l’inscription de la télémédecine dans le droit commun dès 2018 ».
La troisième priorité visant à « favoriser une meilleure organisation des professions de santé » reprend la promesse d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de doubler le nombre de maisons de santé pluridisciplinaires.
Châlus (France), 13 oct 2017 (AFP) – « Membre de la délégation accompagnant M. Philippe et Mme Buzyn, le président du premier syndicat de médecins libéraux (CSMF), Jean-Paul Ortiz, s’est réjoui de voir plusieurs de ses demandes exaucées tout en regrettant un plan « trop centré sur les maisons de santé ». « Dommage, tout est centré sur les maisons de santé, regrette Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, premier syndicat de médecins. Pourquoi seules ces maisons et les hôpitaux de proximité bénéficieront-ils des 28 000 € d’aide à l’équipement en télémédecine ? ». Un sentiment partagé par Patrick Bouet. « La maison de santé n’est pas la seule forme de travail en commun », réagit-il, se montrant prudent sur les chances de survie des MSP et jugeant les financements insuffisants.
Pas d’obligation d’installation. L’exécutif privilégie le levier incitatif. Un choix salué par la CSMF, principal syndicat de médecins libéraux.
Maisons de santé Conformément à la promesse d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, le nombre de maisons de santé, où les professionnels travaillent à plusieurs, sera doublé.
Télémédecine Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, mise également sur le développement de la télémédecine.
Plus de missions aux infirmières Le gouvernement souhaite donner de nouvelles missions aux infirmières. Ainsi, le dispositif qui leur permet de prendre en charge des maladies chroniques, en lien avec le médecin traitant, sera pérennisé.
Exercer en ville et à l’hôpital
Davantage de stages seront proposés aux étudiants en médecine pour exercer en cabinet libéral. Autre mesure : la création de 300 postes de médecins partagés entre médecine de ville et pratique hospitalière.
Aides financières élargies Dans la continuité du précédent gouvernement, l’exécutif va élargir les zones dans lesquelles les médecins bénéficient d’aides à l’installation.
Bien Public
Edouard Philippe et Agnès Buzyn ont présenté leur plan dédié à la lutte contre les déserts médicaux. Il s’articule autour notamment de 4 chantiers : les aides à l’installation, l’exercice médical mixte, les maisons de santé pluri-professionnelles, la télémédecine, autour de « mesures fortes d’application rapide ». En voici un (bon) échantillon : 50 000€ sur 3 ans pour l’installation en zone sous-dense ; relève de 11 500 euros à 40 000 euros du plafond de revenu annuel en-deçà duquel les médecins peuvent demander à être dispensés de cotiser au régime PCV ; valorisation des contrats conventionnels dont le CSTM ; création de 300 postes de médecins partagés entre médecine ambulatoire et hospitalière ; généralisation du contrat de médecin adjoint ; favoriser les stages ambulatoires ; option d’affiliation au régime général pour les praticiens et auxiliaires médicaux exerçant en tant que remplaçant et pratiquant un exercice mixte ; permission aux professionnels de santé militaires d’exercer dans les structures coordonnées ou les établissements de santé ; création d’un guichet unique d’information et d’orientation par territoire pour libérer du temps médical… Vous en voulez encore ? Mais on va s’arrêter là ! « Ces mesures reprennent très largement les propositions de la CSMF », la Confédération des Syndicats Médicaux Français déplore néanmoins qu’il ne soit pas prévu de « développer l’équipement en télémédecine dans les cabinets libéraux, mais uniquement dans tous les EHPAD, les établissements médicaux-sociaux, de santé, MSP et centres de santé en zones sous-denses ». What’s Up Doc
L’exécutif a annoncé qu’il souhaitait doubler le nombre de maisons de santé, pour améliorer l’accès aux soins dans les zones dépourvues de médecins. Il existerait, aujourd’hui, un peu plus de 900 maisons de Santé sur l’ensemble du territoire, selon un rapport sénatorial paru cet été, contre seulement 175 cinq ans plus tôt et… seulement 20 en 2008. Le gouvernement veut doubler leur nombre d’ici la fin du quinquennat, et il se dit prêt à investir 400 millions d’euros pour remplir cet objectif. Cette enveloppe, qui pourra servir à la construction de locaux, à financer des aides à l’installation ou des accompagnements administratifs par exemple, représente environ le double des investissements publics mis en œuvre entre 2010 et 2013 et qui avaient permis de donner un vrai coup d’accélérateur à la mise en place de ces structures. Europe1
Dans ce domaine, les mesures annoncées sont moins détaillées et pourraient se mettre en place laborieusement. Tout d’abord, des négociations conventionnelles seront mises en place pour « définir une tarification pour la téléconsultation et la télé-expertise ». Ces « pourront ainsi avoir un tarif avant l’été 2018 », espère le gouvernement.
Le gouvernement veut encourager les médecins à travailler plus longtemps, en baissant certaines de leurs charges sociales. L’objectif : les garder en activité pour freiner la propagation des déserts médicaux. Le plan présenté ce vendredi par Agnès Buzyn, prévoit de monter le plafond d’exonération d’une partie des cotisations de retraite d’un revenu annuel de 11 500 euros à 40 000 euros. « Pour un médecin qui serait au plafond de 40 000 euros annuels, cela représente une économie de 760 euros par an. Ici, une partie seulement de la cotisation retraite est exonérée, environ un tiers. Le gouvernement aurait pu aller plus loin et exonérer l’ensemble de la cotisation retraite », regrette Jean-Paul Ortiz. L’Opinion
PARIS, 17 octobre 2017 (APMnews) – La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) se félicite que « le gouvernement semble avoir compris que les mesures coercitives ne sont pas une bonne solution pour favoriser l’installation des médecins en zones sous-denses » et estime que le premier ministre « a présenté un panel de mesures incitatives qui reprennent très largement les propositions de la CSMF ». Mais la confédération regrette que les aides se concentrent sur les maisons de santé « érigées en modèle de regroupement des professionnels de santé ».
Dr. Bruno STACH
Membre du Bureau de l’UMESPE-CSMF
Elle se déroulera du 8 au 10 septembre prochains, sur la Presqu’île de Giens, dans le Var, sur le thème « Médecins et territoires, ou la théorie de l’évolution ».
Toutes les informations seront disponible sur notre site internet.
Le Syndicat Des Médecins de la Seine Saint Denis qui regroupe sur ce Département la CSMF et le SML, toutes spécialités confondues
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