Union 93

DPC 2024 : Les formations proposées

Cher Confrère, Union FMC 93, organisme de FMC, vous propose ses DPC :

La formation :

Même si de réels progrès existent, il reste encore à faire pour entendre et soulager le douloureux chronique . La situation des structures de la douleur chronique rend leur accès difficile, les délais de rendez-vous sont parfois longs et le médecin généraliste comme le spécialiste doivent pouvoir apporter des réponses adaptées aux douloureux chroniques.

La prise en charge de la douleur chez le lombalgique chronique fait partie intégrante du quotidien de chaque médecin, particulièrement les médecins généralistes, les rhumatologues et les neurologues. Pour que celle-ci soit optimale et adaptée à chaque cas, elle doit s’appuyer sur des référentiels de bonne pratique, sur une écoute attentive du malade , sur des grilles d’évaluation afin de limiter l’effet de la subjectivité et sur la connaissance de la physiopathologie de la douleur (excès de nociception, douleur neuropathique, douleur mixte). D’autre part, le médecin doit intégrer qu’il existe plusieurs dimensions dans la douleur chronique.

Cette action de formation, au travers de l’exemple de la lombalgie chronique, vise à mieux évaluer la douleur chronique et ses répercussions, mais aussi à trouver le juste traitement médicamenteux pour apporter le soulagement nécessaire sans tomber dans l’escalade et prendre le risque d’une dépendance , sans omettre les traitements non médicamenteux, à l’instar de la communication de la CNAM « mal de dos ? Le bon traitement c’est le mouvement », en s’appuyant sur les dernières recommandations de l’HAS .

La formation :

Notre système de santé doit s’inscrire dans un virage préventif. Prévention et promotion de la santé ont une place de choix dans la stratégie nationale de santé de 2018-2022. Selon les projections démographiques en 2030 la population des séniors désirant rester à leur domicile avoisinera les 21 millions. Il est nécessaire pour les accompagner dans ce souhait de développer une stratégie de prévention et un repérage précoce des risques de perte d’autonomie.

Ce programme vise à intégrer la prévention dans le suivi des séniors, en renforçant et structurant l’évaluation et la surveillance des capacités, dans le but de construire un parcours de soin adapté à chacun. Le repérage précoce d’une altération d’une capacité est l’affaire de tous, professionnels comme aidant, mais nécessité une formation afin de repérer les signaux faibles, et d’y apporter une réponse adaptée. Ce virage préventif impose la vigilance de tous, la prise en compte de l’environnement et la participation active du bénéficiaire lui-même.

Nous nous appuyons sur les outils de repérage publié par l’HAS et mis à jour le 16/03/2018  dont la fiche de repérage de la perte d’autonomie et sur le programme parcours de soins intégrés pour vieillir en bonne santé (ICOPE)

La formation :

Les douleurs de l’extrémité céphalique sont un motif fréquent de consultation. Améliorer la prise en charge de ces douleurs chroniques en passe par un diagnostic étiologique fin et par la mise en place d’un traitement adapté. Face à ces douleurs spécifiques il est indispensable de préciser leur type, leur présentation, la fréquence des crises, leur évolution dans le temps, et les symptômes associés pour établir un diagnostic et mettre en place le traitement le plus adapté. La prescription d’examens complémentaires vise à éliminer les diagnostics différentiels en premier lieu, et une fois le diagnostic établi, il ne sera pas forcément nécessaire de les répéter, ce qui évitera une redondance d’examens complémentaires et leur coût.

La classification internationale des céphalées, dont la 3ème édition a été publiée en 2018 (ICHD-3). Elle établit des critères diagnostiques pour l’ensemble des céphalées, il s’agit d’un référentiel. Elle distingue les céphalées primaires, des céphalées secondaires et des neuropathies et autres céphalées, et facilite leur reconnaissance et leur prise en charge, en fournissant des critères diagnostiques précis et ayant fait l’objet d’un consensus. Les caractéristiques des céphalées primaires migraineuses sont plutôt bien connues et bénéficient de traitements spécifiques ; cependant, la prééminence de la « migraine » ne doit pas masquer à la fois pour le praticien et le patient, les nombreuses autres catégories de céphalées et douleurs faciales. Chacune d’entre-elles comporte un grand nombre d’algies différentes qu’il importe de reconnaître, et qui ont des mécanismes, et des étiologies et des perspectives d’évolution très variées, avec des implications d’investigations et de traitement différentes.

Le diagnostic précis du type de céphalées permet d’ajuster au mieux le traitement proposé et ainsi de lutter contre le passage à la chronicité et son cortège de retentissement. De plus il est nécessaire de porter une attention particulière à la recherche d’un soulagement de qualité, car de façon paradoxale l’abus médicamenteux peut provoquer une exacerbation des crises, ces céphalées par abus médicamenteux sont importantes à rechercher et tout doit être fait pour les éviter.